Invitée de France Info suite aux agressions des jeunes Samara et Shemseddine aux abords de leur collège, Justine Atlan, Directrice générale de l’Association a ré-affirmé que les réseaux sociaux avaient une responsabilité auprès des mineurs et insisté sur le fait qu’ils ne les protégeaient pas suffisamment des violences.
Elle ajoute : “Il faut impérativement qu’on arrive à identifier les mineurs sur ces plateformes, pour les isoler comme une population vulnérable qui a le droit à des fonctionnalités spécifiques et une protection supplémentaire. »
Elle rappelle que le DSA (Digital Service Act), Règlement Européen sur les services numériques, peut désormais sanctionner les plateformes avec des amendes allant jusqu’à 6% de leur chiffre d’affaires mondial, notamment en cas de manquements dans la protection des mineurs.
“Cela ne traumatise pas les réseaux sociaux, car ils font le minimum pour éviter les sanctions.” affirme-t’-elle
Elle aborde aussi la question de l’appartenance à un groupe, un sujet très présent à l’adolescence. “L’adolescence est une période où l’on a besoin d’appartenir à un groupe et d’être validé par celui-ci. Ce qui crée un environnement particulièrement fragile et sensible et les réseaux amplifient cela.”
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