Le nouvel observatoire LGBT+, de la Fondation Jean-Jaurès, soutenu par la DILCRAH dévoile son sondage IFOP et nous livre les résultats d’une enquête inédite.
A l’heure où la ville de Paris annonce la pérennisation de ses passages piétons arc-en-ciel dans le quartier du Marais, l’étude nous démontre qu’il y a encore beaucoup à faire pour lutter contre les agressions LGBTphobes en France.
Insultes, injures et agressions physiques :
53% des personnes LGBT ont déjà été confrontés au moins une fois à une forme d’agressions homophobes. Et si les insultes ou injures sont répandues (28%), les agressions physiques, sont loin d’être à la marge. 24% des LGBT ont déjà été agressés sexuellement et plus de 17% ont fait l’objet de violences physiques.
L’homophobie au quotidien chez les jeunes :
Aujourd’hui, en tant qu’Association de protection de l’enfance, nous sommes naturellement interpellés par les chiffres de l’étude concernant les jeunes. Pour plus d’un LGBT sur quatre, l’homophobie au travers d’insultes ou de menaces verbales s’expérimente dès le plus jeune âge, notamment au sein des établissements scolaires (26%) et dans l’espace public (23%).
« Cela ne s’arrête malheureusement pas aux portes de l’établissement scolaire. Tout comme les autres formes de harcèlement, les insultes et autres agressions continuent via Internet et les réseaux sociaux. Et là où bien souvent un jeune peut prendre du répit, la LGTBphobie se poursuit pour certains au sein même de la cellule familiale. » déclare Justine Atlan Directrice Générale d’e-Enfance.
L’Association e-Enfance soutient la lutte contre l’homophobie et la transphobie. Si vous rencontrez un problème, nous vous rappelons que plusieurs organisations sont disponibles pour vous aider :
- Dispositif d’information et de soutien pour toute personne qui se pose des questions sur son orientation sexuelle et/ou son identité de genre, et son entourage, Ligne Azur 0810 20 30 40 7/7 de 8H à 23H
- Victimes ou témoins d’actes (agressions…) ou de discriminations homophobes, SOS Homophobie vous apporte son assistance au 01 48 06 42 41
- Mineurs victimes de cyberharcèlement, de propos haineux et discriminatoires sur Internet ou via les réseaux sociaux, contactez le 3018 (appel gratuit et anonyme)