L’Association e-Enfance/3018 et Caisse d’Epargne dévoilent une étude inédite* sur l’exposition des jeunes adultes (entre 18 et 25 ans) à la cyber-violence et plus particulièrement au cyberharcèlement*. Dans cette étude, 60% des 18-25 ans disent avoir déjà été confrontés à une situation de cyberharcèlement.
Publiée en 2021, une première étude menée auprès des élèves de primaire, collège et lycée, révélait que 20 % des enfants et ados (6-18 ans) étaient touchés par le cyberharcèlement.
Depuis le développement massif des réseaux sociaux, la crise sanitaire et les différents confinements, 90 % des jeunes adultes estiment que leur temps passé sur internet et les réseaux sociaux a augmenté, dont 59 % « beaucoup plus ». La période de crise sanitaire a également facilité l’augmentation de conduites à risques sur internet et les réseaux sociaux. Parmi eux, 64 % estiment s’exposer à des risques lors de leur utilisation.
Et même s’ils ont bénéficié d’actions de prévention, ils sont seulement 24 % à estimer avoir été totalement sensibilisés.
Le cyberharcèlement peut engendrer de lourdes conséquences sur la santé mentale et physique de la victime qui n’a pas réellement de “profil type”. Chez les 18-25 ans, 69 % des jeunes adultes victimes de harcèlement déclarent avoir été sujets à des insomnies, des troubles de l’appétit ou du désespoir, 51 % ont failli tomber dans des comportements d’addiction (alcool ou drogue) et 49 % reconnaissent avoir pensé au suicide.
Afin de faire face au cyberharcèlement, de plus en plus de jeunes adultes souhaiteraient qu’il existe un suivi psychologique plus renforcé (62%) ou de l’aide apportée par une association spécialisée dans ce domaine (52%).
*Étude réalisée en ligne par Audirep pour Caisse d’Epargne entre le 18 mai et le 3 juin 2022, auprès d’un échantillon de 1 209 jeunes âgés de 18 à 25 ans.