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Les sportifs n’échappent pas au cyberharcèlement

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Jusqu’à présent évoqué mais encore relativement tabou le sujet du cyberharcèlement touchant les sportifs prend aujourd’hui une nouvelle dimension avec la révélation d’une enquête du Comité français du fair-play*.

Sur les 1 850 jeunes sportifs interrogés – des plus jeunes dans les clubs périscolaires aux futurs pros à l’INSEP – 85% disent être familiers d’actes de cyberviolence. Un tiers d’entre eux passent plus de 2 heures sur les réseaux.

S’ils ont encore beaucoup de réticences à se déclarer directement visés plus d’un quart d’entre disent connaître une victime.  Et dans ce cas « Pratiquement 60% des jeunes qui ont été victime ou témoin parlent de menaces et d’intimidations. » précise Jean-Pierre Mougin, président du comité français du fair play.

L’essor des paris sportifs (et l’enjeu que cela représente termes d’argent) semble bien être l’un des motifs de cyberharcèlement croissant pour les joueurs et athlètes : toujours selon la même enquête, s’ils perdent leur pari, 78% des sondés reconnaissent que c’est « leur faute », ce qui pèse sur leurs épaules.  Le lien particulier qui se noue  entre les sportifs et le public génère également une sorte d’intimité qui « autorise » plus facilement ce dernier à s’adresser aux premiers comme s’ils étaient proches.

*partenaire du comité national olympique et sportif français (CNOSF).

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