Temps d’écran : 24% des 8-18 ans ne tiendraient pas plus d’1 heure sans leur smartphone

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24% des 8-18 ans équipés ne tiendraient pas plus d’1 heure sans leur smartphone*.

Un chiffre qui en dit long sur la place qu’a pris le smartphone, et au-delà les écrans (tablettes, ordinateurs, consoles) dans la vie des enfants et des adolescents aujourd’hui. Le président Emmanuel Macron s’est exprimé sur le sujet du temps d’écran des jeunes, lors de sa conférence de presse du 16 janvier dernier. Il a fait part de sa volonté d’en réguler l’usage en prenant des mesures visant à reprendre le contrôle de nos écrans et de leur utilisation par les enfants .Une commission d’experts rendra ses premiers travaux fin mars.

Santé physique et mentale

Ce temps d’écran envahissant n’est pas sans effets sur la santé à la fois physique et mentale et le phénomène est d’autant plus à prendre en considération qu’on constate en parallèle un rajeunissement des enfants touchés.

Ainsi, selon Étude de Santé Publique France (avril 2023) le temps d’écran représente déjà… 1h20 quotidienne en moyenne autour de 3 ans et 1h34 quotidienne en moyenne autour de 5 ans, loin des recommandations de l’OMS (1 heure max par jour entre 2 et 5 ans). Encore plus jeune, soit à l’âge de 2 ans, le temps d’écran quotidien est en moyenne de 56 minutes, selon une étude de l’Ined (Institut national d’études démographiques) et l’Inserm (Institut national de la santé et de la recherche médicale), publiée en avril dernier.

Sondage sur le temps d’écran

Et plus l’enfant grandit plus la tendance s’accentue : les 7-12 ans surfent ainsi pendant plus de 9h sur Internet chaque semaine et regardent autant la télévision, selon un sondage effectué auprès de 4.000 enfants et/ou parents par Ipsos avec Bayard/Milan et Unique Heritage Media en 2022. Les 13-19 ans surfent sur Internet presque 18h par semaine, jouent à des jeux vidéo pendant 9h25 et regardent la télévision presque 9h par semaine.

« Il y a une prise de conscience des parents et des pouvoirs publics sur ces sujets. Et dans le DSA (règlement européen sur les services numériques, NDLR), il y a aussi un angle protection des mineurs. Tout est donc réuni pour que ces sujets avancent. Il manque toutefois encore un consensus scientifique et des données, que le conseil instauré par l’Elysée pourrait procurer », indique Justine Atlan dans Les Echos.

Pour être conseillé ou aidé sur ces questions, que vous soyez parent ou jeune utilisateur le 3018 est là 7j/7 de 9h à 23h. Et chaque jour des modules de prévention et de sensibilisation sont donnés dans les écoles, collèges et lycées par des intervenants de l’Association (Les écrans et la santé, Dépendance aux écrans etc.).

Si vous souhaitez en bénéficier n’hésitez pas !

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*Etude Association e-Enfance/3018-Caisse d’Epargne sur le cyberharcèlement chez les 8-18 ans (2023)

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