L’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) a publié cette semaine le deuxième volume de l’étude HBSC (Health Behaviour in School-aged Children) sur les modèles de harcèlement et de violence chez les adolescents dans plus de 40 pays.
Selon les données recueillies, environ 11 % des adolescents déclarent avoir été victimes de harcèlement à l’école, un chiffre qui demeure relativement stable depuis 2018.
Cependant, c’est la montée en flèche du cyberharcèlement qui suscite le plus d’inquiétudes. En effet, 16 % des 11-15 ans ont affirmé avoir été harcelés en ligne en 2022, marquant une augmentation de 3 % en seulement quatre ans. Cette évolution témoigne d’une menace croissante que représentent les violences numériques pour la santé mentale des adolescents.
L’étude révèle également des chiffres sur les auteurs. 1 adolescent sur 8 admet avoir déjà intimidé d’autres personnes, avec une proportion de 14 % chez les garçons et 9 % chez les filles.
Un pic de cyberharcèlement chez les 11-13 ans
Un pic de cyberharcèlement est également observé chez les adolescents âgés de 11 à 13 ans. Une période de transition critique dans le développement des jeunes qui semble être associée à une vulnérabilité accrue face aux violences en ligne.
L’importance de la vérification de l’âge en ligne
Face à ces constats, il est crucial de souligner l’importance de la mise en place d’un système de vérification d’âge sur les réseaux sociaux. Car, même si ces plateformes sont théoriquement interdites aux moins de 13 ans, un grand nombre d’adolescents s’y inscrivent, les exposant ainsi à de nombreux risques, tels que les violences numériques.